Рекомендована Отделом по культуре
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Les Tricolores au continent vert

Les Tricolores au continent vert

Les Tricolores au continent vert

1 octobre 2000. La nuit tombe sur Sydney et les XXVII Jeux Olympiques d’été sont bel et bien terminés. Avec 38 médailles; dont 13 d’or, la France termine au sixième rang des nations. Douillet, Asloum, Rousseau, Rolland et Andrieux, Felicia Ballanger et les basketteurs entre autres font partie de l’histoire olympique française.

Des images, des milliers d’images et de sons ont empli les yeux et les oreilles des milliards des téléspectateurs et des cents milliers de ceux qui ont eu la chance d’assister aux stades de Sidney 2000, quinze jours durant. Quinze jours de folie et de féerie, quinze jours de vie. Et au bout de ce parcours, quel souvenir conserver dans la mémoire?

On pense très vite au géant et la puce, ces combattants de l’impossible chacun dans son domaine. Ils se nomment Douillet et Asloum, ces champions des extrêmes.

D’un côté il y a David, le colosse de 125 kg, judoka maître du monde pour la sixième fois — avec quatre titres mondiaux et deux olympiques. Le plus grand dans son univers, tout simplement, et qui s’en va sur ce dernier trophée.

A l’autre extrémité, on remarque Brahim, si jeune, si spontané, avec son petit drapeau bleu blanc rouge «tagué» derrière le crâne, ses 48 kg agiles, sa gouaille et son envie, champion olympique des mi-mouches. Soixante-quatre ans que la France attendait ça. En effet, depuis 1936, aucun boxeur français n’avait plus obtenu l’or.

Et puis Séverine Vandenhende, la femme en kimono, s’est avancée pour devenir la championne olympique en gagnant pour l’équipe française la deuxième médaille d’or en judo.

L’Hexagone étant toujours très fort en vélo, les cyclistes français n’ont pas manqué l’occasion en rapportant une vraie manne d’or. Avec Félicia Ballanger, reine de l’effort sur un 500 m de folie, se mordant les lèvres de douleur pour entrer dans l’histoire. Après cette victoire, elle a remporté une nouvelle médaille d’or en sprint. En sprint masculin, Rousseau et Gané ont eux aussi gagné au nom de collectivité dans l’épreuve par équipes. Rousseau, dépassé en vitesse par un Américain supersonique, nommé Nothstein, est heureux dans l’épreuve loterie du keirin où il décroche le plus beau des gros lots. Et puis l’or toujours avec le petit prince du VTT, Miguel Martinez, qui gagne tout, partout, en tout terrain.

Quant à l’escrime, sport touchant, émouvant, les Tricolores aux épées ne remportant que l’argent en solo, ont gagné dans l’épreuve par équipes face aux Chinois.

Les autres médailles colorées viendront des sports où les Français ont continué à se mouiller. 48 ans que l’aviron français attendait un titre olympique! Depuis les Jeux d’Helsinki en 1952. C’est maintenant chose faite grâce à deux meilleurs rameurs français des années 90: Jean-Christophe Rolland et Michel Andrieux. Avec une attaque de folie et de génie, les deux duettistes ont arraché le titre aux Australiens.

Au dernier jour des derniers JO du XXe siècle, au bout du compte et des envies, les Tricolores dénombrent 38 médailles, 13 d’or, 14 d’argent et 11 de bronze. On retient que c’est une de plus qu’à Atlanta, mais deux fois de moins en ce qui concerne le métal le plus précieux. Les Français regrettent les 22 places de quatrième, la judoka Céline Lebrun, volée en finale, et Pascal Gentil, lésé en taekwondo… Et si les basketteurs qui se sont inclinés face aux Etats-Unis en finale (85 : 75), avaient converti quelques uns de ces paniers à 3 points

Mais ils avouent que la gymnastique a surpris avec l’argent d’Eric Poujade au cheval d’arçons et surtout de Benjamin Varonian à la barre fixe. Finalement, la France a terminé sixième nation, derrière l’Allemagne et devant l’Italie et se trouve à sa place, sans mirage et avec des images. Des milliers d’images permettant de patienter durant quatre ans. Quatre ans, jusqu’à Athènes 2004. Si près, si loin.

Pierre DE COUBERTIN

Pierre DE COUBERTIN

Pierre DE COUBERTIN

On parle souvent de Pierre de Coubertin: on le cite, on s’y réfère, on le vénère, on le conteste aussi; on a donné son nom à des épreuves sportives, à des stades, à des rues; mais en fait il demeure un «inconnu célèbre».

Pierre de Coubertin est né à Paris le 1er Janvier 1863. Pierre a fait ses études à l’École des Sciences Politiques, mais la politique lui a paru décevante. C’est alors qu’il a pensé à la réforme de l’éducation de la jeunesse française.

Peu connu en dehors du mouvement olympique qu’il a créé de toutes pièces en rénovant la tradition antique, il mérite avant tout le titre d’ «humaniste». A ses yeux, l’Olympisme est indissociable de la Culture et c’est pourquoi il préconisait l’éducation de l’intelligence en même temps que celle du corps.

Les interventions de Pierre de Coubertin, écrites ou orales en faveur de l’épanouissement corporel et du développement par le sport, jalonnent toute son existence. En 1894, il déclare, en Sorbonne où il donne des cours, le rétablissement des Jeux et la fondation du Comité International Olympique qu’il présidera de 1896 à 1925 avec un dévouement et une compétence rares.

Pour lui, l’Olympisme est avidité à goûter la plénitude d’une culture qui donne un sens à la vie en opposant à la faiblesse naturelle de l’homme, la croyance en la grandeur de son destin.

«L’Olympisme n’est point un système c’est un état d’esprit, c’est le culte de la jeunesse rendue sereine et confiante … l’antidote permanent de la peur, ce n’est point le courage, c’est la confiance et la confiance ne marche pas sans sa sœur la sérénité…» Mais il n’a jamais dit «l’important est de participer», qu’on lui attribue par ignorance; il en a approuvé les termes, en ajoutant «l’important est d’avoir bien combattu».

L’OLYMPISME

L’Olympisme moderne a été conçu par Pierre de Coubertin, à l’initiative de qui s’est réuni, en juin 1894, le Congrès international athlétique de Paris. Le 23 juin 1894, s’est constitué le Comité International Olympique (C.I.O.).

L’Olympisme est une philosophie de la vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels.

Stadium Australia

Le stade olympique se situe dans le Parc olympique de Sydney, Homebush Bay. D’une capacité de 100 000 spectateurs, le stade est le point central des Jeux de Sydney. Le 15 septembre 2000, il a accueilli la cérémonie d’ouverture des Jeux. Du 22 septembre au 1er octobre s’y sont déroulées les compétitions d’athlétisme. Le 30 septembre, la finale hommes de football s’y est jouée. Le 1er octobre, date de fin des JO, le stade olympique a été de nouveau le lieu de manifestations de clôture. Le Stade olympique est le plus grand site en plein air de tout histoire des Jeux Olympiques. Pendant la durée des Jeux, une tribune continue entoure l’ensemble du stade d’athlétisme, surmontée de deux tribunes temporaires non couvertes, aux extrémités du stade. Une fois les Jeux terminés, le nombre de places est ramené à 80 000.

Soutenu par une gigantesque structure en forme de l’arche, le toit de trois hectares est en polycarbonate translucide, qui permet de réduire les ombres et la réverbération directe du soleil sur le terrain.

Géant! 22 septembre 2000.

Christian Charbonnier et Jean-François Raffali, les deux speakers en langue française (c’est la règle dans les JO) descendent de leurs position située tout en haut du stade.

Incroyable mais vrai! Plus de 100 000 spectateurs sont venus assister à la première matinée des compétitions dans le Stade olympique. C’est du jamais vu, qu’il s’agisse de Jeux Olympiques ou de championnats du monde.

Quelle ambiance! Dès 8h le matin, les queues s’allongent à toutes les entrées du Parc olympique. Et combien sont-ils de volontaires en uniforme affairés à dispatcher les spectateurs aux quatre coins de cet imposant ouvrage? Plusieurs centaines sûrement.

A l’intérieur du stade, tout est grand, tout est plus grand. La couleur est annoncée le long des coursives qui donnent accès au gradins.

L’impression d’immensité frappe en entrant dans les tribunes. Une arène de 110.000 places, c’est ce que les Jeux ont connu de plus grand. On comprend mieux son architecture, avec ces ouvertures aux quatre coins. Aujourd’hui, ces quatre coins sont occupés par des écrans géants, carrément géants. 450.000 tubes pour chacun, là aussi les plus grands qu’on ait vu dans un stade d’athlétisme.

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