2018
Les Catacombes
L’origine des Catacombes de Paris remonte à la fin du XVIIIe siècle. Le Conseil d’Etat prononça la suppression et l’évacuation du cimetière des Innocents. Ce sont d’anciennes carrières qui furent choisies pour déposer les ossements. La translation des restes put commencer après la bénédiction et la consécration du lieu. Par la suite, ce site allait, jusqu’en 1814, recueillir les ossements de tous les cimetières de Paris. Dès leur création, les Catacombes suscitèrent la curiosité. Après plusieurs mois de fermeture pour travaux, les Catacombes de Paris ont rouvert le 14 juin 2005. L’éclairage a été révisé, les voûtes ont été consolidées et les murs d’ossements remontés.
La Tour Montparnasse
La Tour Montparnasse vous donne rendez-vous dans son 56e étage entièrement rénové, encore plus convivial et encore plus impressionnant. En 38 secondes, l’ascenseur le plus rapide d’Europe vous transporte à 196m d’altitude. D’ici, la plus belle vue de Paris vous attend dans un nouvel espace ludique, moderne et très confortable. De nombreuses installations audiovisuelles et interactives vous aideront à découvrir et comprendre Paris : exposition permanente de photos d’archive sur Paris, films sur Paris, sur l’histoire et la symbolique des tours dans le monde, bornes interactives. Un bar panoramique vous propose également de faire une pause gourmande tout en admirant la capitale. Quelques marches plus haut, la terrasse panoramique en plein air vous promet une vue inoubliable : 360° de sensations garanties !
La Sorbonne
Fondée au XIIIe siècle par Robert de Sorbon, la célébrissime université française a survécu à toutes les perturbations politiques et sociales qui ont touché le pays à travers les époques. Divisée depuis 1971 en treize universités parisiennes, la Sorbonne s’adapte constamment aux nouveaux défis de l’enseignement supérieur et continue d’accueillir les meilleurs étudiants et les meilleurs chercheurs de France, d’Europe et du monde entier.
Saint-Germain-des-Prés
L’animation règne toujours dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, au milieu des rues pittoresques qui s’enchevêtrent et se coupent en découvrant des aspects inattendus. Ici on trouve la plus ancienne église de Paris, construite au XIe siècle, dévastée plusieurs fois par les Normands et toujours reconstruite dans la sévère ligne romane. L’époque moderne a beaucoup transfiguré ce quartier : avec l’ouverture des théâtres et des cafés littéraires, ce coin parisien a gagné la gloire du centre de la vie artistique de la capitale française.
La Tour Saint-Jacques
A l’Angle de la rue de Rivoli et du boulevard de Sébastopol, cet étrange clocher gothique flamboyant, érigé entre 1509 et 1523, constitue le seul vestige de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie construite au XVIe siècle et détruite en 1797. Ce sanctuaire fut érigé sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Les symboles sculptés des quatre évangélistes (le lion, le taureau, l’aigle et l’homme), apparurent dans les angles. Ces statues furent restaurées au siècle dernier, à l’instar des gargouilles et des dix-huit statues de saints décorant les parois de la tour. La statue de Blaise Pascal, installée à la base de la tour rappelle qu’il effectua ici ses expériences barométriques.
La Madeleine
L’église de la Madeleine se situe dans le VIIIe arrondissement de Paris. Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique. Sa construction s’est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l’époque en ont fait modifier à plusieurs reprises la destination et les plans. Conçu par Napoléon Ier comme un temple à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment a failli être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845.
Folies Bergère
Folies Bergère … treize lettres qui évoquent depuis plus de deux siècles et dans tout les pays, l’un des plus prestigieux music-halls du monde. Car c’est aux Folies Bergère qu’au XIXe siècle, est née la première revue de music-hall. Vouée au divertissement cette salle de spectacle va devenir le modèle du genre. Née à la veille de la guerre de 1870, cette scène que rien ne prédisposait pourtant à devenir le symbole de la vie parisienne et du plaisir à la française, a présenté, de la belle époque à nos jours, toutes les étoiles d’un art difficile et populaire, toutes les musiques, toutes les modes d’un siècle riche en bouleversements et mutations de toutes sortes…
L’Espace Dalí
Apprécié comme un des plus grands artistes du XXe siècle, Dalí sera loué pour son habilité technique par ceux qui connaissent ses œuvres les plus populaires. Avant de visiter son musée parisien, tous semblent connaître déjà les montres molles apparaissant dans ses peintures même si, souvent, le titre la « Persistance de la mémoire », leur échappe. Mais Dalí est beaucoup plus prolifique : il écrit et illustre des livres, conçoit décors et costumes pour des opéras, tourne des films, élabore de nouvelles théories, sculpte, dessine, crée des bijoux et des meubles, mélange techniques artistiques, son génie n’a pas de limites dans l’art.
Le parc Monceau
En 1787, le duc de Chartres fit édifier près du village de Monceau l’un des premiers jardins irréguliers de style anglo-chinois. Le paysagiste Carmontelle conçut le jardin comme un cabinet de curiosités en plein air, qui devait bénéficier à la fois des attraits de la nature et de la civilisation. La nature était représentée par des rivières, des petits bois, des rochers, des grottes. La civilisation s’incarnait dans une pagode, une tente tartare, qui ont disparu. On voit encore la pyramide égyptienne et la colonnade de la Naumachie, le fameux bassin entouré de colonnes en ruines, du nom des combats navals de l’Antiquité.
Le Palais de Tokyo
Situé dans le palais de Tokyo construit pour l’exposition internationale de 1937, le musée d’art moderne a été inauguré en 1961. Ses collections, riches de plus de 8000 œuvres illustrent différents courants de l’art du XXe siècle. Le lieu est souple, adaptable à toutes les formes de création. Expositions sur les grands mouvements et les artistes marquants de la scène européenne du XXe siècle mais aussi expositions monographiques et thématiques présentent les principales tendances de l’art d’aujourd’hui.