à Paris
La Madeleine
L’église de la Madeleine se situe dans le VIIIe arrondissement de Paris. Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique. Sa construction s’est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l’époque en ont fait modifier à plusieurs reprises la destination et les plans. Conçu par Napoléon Ier comme un temple à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment a failli être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845.
Folies Bergère
Folies Bergère … treize lettres qui évoquent depuis plus de deux siècles et dans tout les pays, l’un des plus prestigieux music-halls du monde. Car c’est aux Folies Bergère qu’au XIXe siècle, est née la première revue de music-hall. Vouée au divertissement cette salle de spectacle va devenir le modèle du genre. Née à la veille de la guerre de 1870, cette scène que rien ne prédisposait pourtant à devenir le symbole de la vie parisienne et du plaisir à la française, a présenté, de la belle époque à nos jours, toutes les étoiles d’un art difficile et populaire, toutes les musiques, toutes les modes d’un siècle riche en bouleversements et mutations de toutes sortes…
L’Espace Dalí
Apprécié comme un des plus grands artistes du XXe siècle, Dalí sera loué pour son habilité technique par ceux qui connaissent ses œuvres les plus populaires. Avant de visiter son musée parisien, tous semblent connaître déjà les montres molles apparaissant dans ses peintures même si, souvent, le titre la « Persistance de la mémoire », leur échappe. Mais Dalí est beaucoup plus prolifique : il écrit et illustre des livres, conçoit décors et costumes pour des opéras, tourne des films, élabore de nouvelles théories, sculpte, dessine, crée des bijoux et des meubles, mélange techniques artistiques, son génie n’a pas de limites dans l’art.
Le parc Monceau
En 1787, le duc de Chartres fit édifier près du village de Monceau l’un des premiers jardins irréguliers de style anglo-chinois. Le paysagiste Carmontelle conçut le jardin comme un cabinet de curiosités en plein air, qui devait bénéficier à la fois des attraits de la nature et de la civilisation. La nature était représentée par des rivières, des petits bois, des rochers, des grottes. La civilisation s’incarnait dans une pagode, une tente tartare, qui ont disparu. On voit encore la pyramide égyptienne et la colonnade de la Naumachie, le fameux bassin entouré de colonnes en ruines, du nom des combats navals de l’Antiquité.
Le Palais de Tokyo
Situé dans le palais de Tokyo construit pour l’exposition internationale de 1937, le musée d’art moderne a été inauguré en 1961. Ses collections, riches de plus de 8000 œuvres illustrent différents courants de l’art du XXe siècle. Le lieu est souple, adaptable à toutes les formes de création. Expositions sur les grands mouvements et les artistes marquants de la scène européenne du XXe siècle mais aussi expositions monographiques et thématiques présentent les principales tendances de l’art d’aujourd’hui.
Le Palais de Chaillot
L’Exposition Internationale de 1937 a servi de prétexte à la construction de ce palais sur le lieu d’un autre édifice précédent, celui du Trocadéro. Une terrasse centrale avec des statues en bronze doré unit les deux énormes pavillons qui abritent le Musée de la Marine (où se trouve la maquette du navire qui ramena les cendres de Napoléon de Sainte-Hélène) et le Musée de l’Homme, riche, celui-ci, de collections anthropologiques et de documents rares sur les races humaines.
La Liberté éclairant le Monde
Devenue aujourd’hui le symbole universel du rêve américain, la statue colossale de la Liberté a été conçue par Frédéric-Auguste Bartholdi et érigée dans la rade de New York. Equivalent moderne de l’antique colosse de Rhodes, la Liberté a pu voir le jour grâce à la transformation d’un projet avorté de phare pour le canal de Suez. En 1884, cette statue a été offerte par la France aux Etats-Unis pour commémorer l’alliance franco-américaine. Depuis, on a installé une trentaine de copies à travers le monde dont trois à Paris.
L’Exposition Universelle
L’Exposition Universelle de 1900 est la plus étendue géographiquement. Elle englobe, dans l’ouest parisien, des Invalides au Champ de Mars, une bonne partie des deux rives de la Seine. Des dizaines de millions de visiteurs payèrent pour arpenter une cité idéale regroupant des fantaisies architecturales comme l’entrance monumentale ou le globe terrestre creux à côté de la tour Eiffel. Des trottoirs roulants, préfiguraient, croyait-on, la ville de l’avenir. Les bords de Seine étaient transformés par d’éphémères palais orientaux.
La Conciergerie
La Conciergerie, important vestige du palais des Capétiens, offre un remarquable témoignage sur l’architecture civile du XIVe siècle avec la salle des Gens d’Armes, la salle des Gardes et les cuisines. La quasi-totalité du niveau bas du palais fut transformée en prison au XVe siècle. On peut y visiter les cachots et, notamment pour Marie-Antoinette, la chapelle expiatoire dédiée à sa mémoire et qui fut l’emplacement de sa prison.
Les horloges monumentales
L’heure s’affiche partout dans les rues de la capitale française. Et bien qu’aujourd’hui tout le monde possède montres, téléphones portables et autres objets connectés, pourquoi ne pas tout simplement lever la tête et ne pas regarder de nombreuses horloges qui ornent les façades des gares, les frontons des mairies, les bâtiments publics et les places ?