Рекомендована Отделом по культуре
Посольства Франции в России

Garou

Garou

Garou

Il a débuté sous les traits de Quasimodo, le bossu de Notre-Dame de Paris. Drôle d’entrée en matière pour ce grand jeune homme d’un mètre quatre-vingt aux yeux clairs et à la voix rocailleuse qui a su très rapidement conquérir le cœur du public. En solo, il a pris la voie de la variété, téléguidé par le René de Céline Dion. Les trompettes de la renommée sonnent donc vite, haut et fort pour Garou.

Né le 26 juin 1972, à Sherbrooke, ville de la région de l’Estrie au Québec, d’un père garagiste et d’une mère au foyer, Garou entonne ses premières notes dès l’âge de trois ans. Son enfance est bercée par la musique. Son père, guitariste dans ses heures de loisir, lui achète sa première guitare et à cinq ans, le petit Pierre Garand apprivoise le piano. Garou démontre un intérêt certain et remarqué pour la musique. Aux réunions familiales, toutes les occasions sont prétextes à la chanson. Tout laisse croire à un don, un talent inné.

Ses parents voulaient en faire un médecin ou un avocat. Mais comme tant d’autres avant lui, l’adolescent fredonnait les succès des Beatles dans un petit groupe appelé Windows and Doors en tant que guitariste. Sa belle voix d’émotion et de rébellion ressemble plutôt à celle de Paul McCartney, avant d’atteindre une maturité qui la transforme en son éraillé, rond et déchirant qui fait courir les fans aujourd’hui.

Au début des années 90, pendant que ses amis font du stop jusqu’à Vancouver, il s’enrôle deux étés dans l’armée canadienne en tant que… trompettiste de la fanfare. C’est alors qu’il rencontre Isabelle Bolduc, malheureusement assassinée plus tard par un détraqué. Sa meilleure amie le pousse à monter sur scène et lui présente Francis Delage, le patron du Liquor Store (débit d’alcool) qui l’engage sur-le-champ. Garou se révèle un «entertainer» hors pair avec sa voix éraillée qu’il travaille soigneusement à l’alcool et au cigare. Il présente son premier spectacle solo, guitare en bandoulière, insouciance en poche et enthousiasme débordant. Peu après, les dimanches à Garou deviennent vite la soirée la plus courue au Liquor Store de Sherbrooke. Il fonde ensuite le groupe The Untouchables, qui l’accompagnera plus tard sur la tournée «Seul».

A 26 ans, ce grand jeune homme était un parfait inconnu. Garou n’avait jamais enregistré de disque, ne possédait pas de répertoire, n’avait pas de parolier et encore moins d’expérience. Même son nom de scène semblait avoir été volé à Robert Charlebois, que des générations de fans québécois avaient toujours surnommé affectueusement «Garou».

A Montréal, il monte brièvement sur la scène de deux bars branchés, le Bourbon Street et le Medley. S’il avait continué dans cette voie, il aurait probablement dû se trouver des textes et des musiques et faire son chemin dans le milieu difficile de la chanson montréalaise. Au lieu de cela, en été 97, son avenir se joue alors qu’un certain Luc Plamondon, qui occupe une résidence d’été dans la région, assiste à son spectacle et croit avoir trouvé celui qui pourra habiter le personnage complexe et inusité de Quasimodo. Il l’invite illico à une audition pour Notre-Dame de Paris. Garou entonne les premières notes de Belle, après quoi Luc Plamondon et Richard Cocciante se regardent presque bouleversés de l’évidence qui se présente à leurs oreilles et devant leurs yeux… ils viennent de trouver Quasimodo.

Après les débuts au Palais des Congrès à Paris en 98, suit une tournée en France. Il interprète même le rôle de Quasimodo dans la version anglaise donnée à Londres pendant l’été 2000.

Pas si Seul

Le tournant du millénaire est aussi un tournant extraordinaire dans la carrière de Garou qui, au cours de la tournée de NDP, avait serré la main de René Angélil, le producteur et mari de Céline Dion. Celle-ci invite d’ailleurs le jeune homme à venir chanter avec elle à Montréal pour la soirée du 31 décembre 99. Par leur intermédiaire, Garou va signer un contrat avec la prestigieuse maison de disques SONY qui lui offre donc de faire un premier album solo et une tournée internationale. Céline enregistre même un duo avec lui, «Sous le vent» que l’on retrouve sur «Seul», l’album qui sort en novembre 2000. En lisant entre les lignes des interviews qu’il a données dans la presse québécoise et française, il s’avère que ce n’est sans doute pas un disque comme celui-là qu’il avait envisagé de faire. Car si la production est impeccable, ce disque calibré pour l’international ne donne pas la pleine mesure de la personnalité de Garou. «Seul» souffre de ne pas être uniquement une œuvre de création mais plutôt une opération de marketing à l’échelle planétaire. Opération réussie puisqu’il a dépassé le million d’exemplaires vendus.

Déjà rodé aux scènes françaises et québécoises, Garou entame une tournée dans les deux contrées avec un passage à l’Olympia à Paris pour six concerts en avril 2001. Son succès est immense. Sa popularité au sommet. A trente ans, Garou est un artiste comblé sur tous les plans puisqu’en juillet 2001, sa compagne Ulrika, un ancien mannequin, lui donne une petite fille. Mais Garou reste discret sur sa vie privée.

Prix et scènes

Entre la fin de la tournée française et le début de la tournée québécoise, Garou se voit récompenser largemependant le 23ème gala de l’ADISQ à Montréal. Il obtient quatre prix : celui de l’interprète masculin de l’année, celui de l’artiste québécois s’étant le plus illustré hors Québec, celui de l’album de l’année (catégorie Meilleur vendeur), celui de l’album de l’année (catégorie Pop rock). Le 19 Janvier 2002, c’est à Cannes en France, qu’il reçoit lors des NRJ Music Awards le prix du Meilleur artiste masculin de l’année, celui du Meilleur duo francophone pour sa chanson avec Céline Dion, «Sous le Vent», et même, le prix du Meilleur site Internet pour garouonline.com. Réédition le 9 mars lors de la soirée des Victoires de la Musique à Paris où il reçoit la Victoire de la Chanson originale de l’année.

Quelques jours plus tard, le 20 mars, lors du deuxième des trois concerts que le Québécois donne à Bercy, à Paris, Céline Dion lui fait la surprise de monter sur scène interpréter ce fameux duo à succès. Ce même soir, Garou est en duo avec Bruel sur «On s’est aimé comme on se quitte», de Joe Dassin. Garou termine sa tournée fin août en Pologne où son album reçoit un accueil triomphal.

Fin 2002, Garou s’attaque à l’enregistrement d’un album en anglais.

A bien y penser Garou n’est peut-être pas vraiment un chanteur. Ce serait plutôt un sex-symbol tout habillé de cuir, un brillant animateur de colonie de vacance, un crooner kitch, un cabotin génial. Bref, une star, disait Céline Dion. Une star qui aime être une star! Garou n’aime pas tant chanter que d’être adulé et jouer avec le public. Et il ne fait jamais semblant. C’est son seul secret.

Résumette
Titulaire de plusieurs prix de musique canadiens et français, Garou dont le vrai nom est Pierre Garand est aujourd’hui une star inégalée de la chanson francophone. Grand jeune homme aux yeux clairs, il a trente ans et des millions de fans à travers le monde entier.
Pour la première fois le public européen l’a vu en 1998 interpréter le rôle de Quasimodo dans le spectacle musicale Notre-Dame de Paris. Le lendemain il est devenu célèbre.
La musique était toujours sa passion: en famille d’abord, sous les drapeaux ensuite et enfin dans des bars montréalais où il chantait le rock et le blues. Sa voix tendre et rocailleuse en même temps, a charmé Luc Plamandon qui l’a entendue un jour au Canada et qui a décidé tout de suite de confier à Garou ses textes qui l’ont fait une vedette.

Sous le vent

Et si tu crois que j’ai eu peur
C’est faux
Je donne des vacances à mon cœur
Un peu de repos
Et si tu crois que j’ai eu tort
Attends
Respire un peu le souffle d’or
Qui me pousse en avant
Et
Fais comme si j’avais pris la mer
J’ai sorti la grand’voile
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J’ai trouvé mon étoile
Je l’ai suivie un instant
Sous le vent
Et si tu crois que c’est fini
Jamais
C’est juste une pause, un répit
Après les dangers
Et si tu crois que je t’oublie
Écoute
Ouvre ton corps aux vents de la nuit
Ferme les yeux
Et
Fais comme si j’avais pris la mer
J’ai sorti la grand’voile
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J’ai trouvé mon étoile
Je l’ai suivie un instant
Sous le vent

Seul 2000

Купить онлайн

Свежий номер
Архив
Мы ВКонтакте