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Croyons au Père Noël!

Croyons au Père Noël!

Croyons au Père Noël!

Samara 25 décembre 2000. Comme nous n’étions pas trop ensoleillés fin décembre, les étudiants de la faculté des langues étrangères de l’Université pédagogique de Samara, ceux qui font du français, ont réchauffé nos cœurs par un concert impressionnant. Danses. Chansons. Scènes mime. Poésie. Le public, parmi lequel, outre les professeurs et les étudiants de la faculté, se trouvaient les élèves des gymnases 1 et 3, avait tout à se réjouir et à applaudir.

La tradition de fêter le Noël à l’Université pédagogique subsiste depuis très longtemps. Des générations des sortants de l’Alma Mater n’ont que de bons souvenirs gardés de ces soirées amicales réunissant le talent et l’esprit des futurs professeurs de français.

La fête, sûrement pas orthodoxe, n’avait jamais eu aucun trait religieux. Toute confession est toujours bienvenue. Seule condition : la passion de la langue française.

Mademoiselle Magen, dont l’article est à gauche, a bien raison. Les Samariens ont une capacité incontournable de profiter de toute occasion pour en faire une boum. Le prétexte, c’était le dernier Noël du millénaire. On n’a tout de même pas enflammé une bûche. Rien n’empêche. Ce qui a été allumé, c’est notre enclin au français.

Il était impossible de ne pas remarquer l’idée générale de la représentation. Fin du siècle. On cherche des appuis dans le passé. Deux animateurs ont incarné le couple des Curies extravagants. » Pierre » invente la machine à remonter le temps. » Marie » agit d’une façon maladroite et déclenche le fonctionnement de cet appareil mystérieux. Le voyage fantasmagorique à travers des époques, des pays et des genres s’achève inévitablement au XXIe siècle et on reste bien enthousiasmés et assurés.

Les étudiants de l’année finale Irina Golovanova, Leili Miftakova, Dmitri Reziapkin, Evguenia Sinitsyna, Marina Sorokina, Vassili Tcherkassov, Maria Nikolaeva couronnent la fête, en recevant des mains du professeur D. V. Choustova les papiers d’attestation des examens du D.A.L.F. 2000 (Diplôme Approfondi de la Langue Française).

La fête n’a pas manqué de cadeau. Les universitaires cèdent la scène à un écolier. Anton Rouban du gymnase 3 nous a charmés par l’interprétation d’une chanson, inédite alors à Samara, tirée de l’opéra du compositeur français Dominique Grébert «L’autre monde».

Si nous nous en référons à la locution française «ne pas croire au Père Noël», qui caractérise une personne adulte et désillusionnée, Fran Cité, qui avait eu la chance d’assister à la fête du Noël estudiantin, a gardé ses illusions et même rajeuni un peu.

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