Le rallye Paris-Dakar, qui s’élance le 1er janvier au matin du Champ-de-Mars à Paris, pour rejoindre la capitale sénégalaise le 21 janvier, promet — insistent les organisateurs — de «revenir aux sources». Cet idéal, proclamé depuis belle lurette, semble vain tant l’aventure des premières années, folkloriques en diable, se déroule désormais en terrain (presque) connu. En vingt-trois ans, l’épreuve a effectivement bien changé: moins de coups de théâtre, d’improvisation, de risque de se perdre, mais aussi plus de confort (les douches sont, par exemple, devenues obligatoires!), d’assistance, d’argent et pour tout dire, de professionnalisme. Et pourtant, après toutes ces années, le charme de l’Afrique et de ses déserts opère toujours…
Résumette
Le 23ème rallye Paris-Dakar s’est passé cette année du 1er au 21 janvier. La course a traversé la France, l’Espagne et quatre pays africains: le Maroc, la Mauritanie, le Mali et le Sénégal. Les meilleurs pilotes de moto, d’auto et de camion au nombre de 325 au total y ont pris part.
La panne du Kamaz n’a pas permis à l’équipe russe guidée par Vladimir Tchaguine, de répéter son succès de l’année précédente, et c’était le Tchèque Karel Loprais au volant de son Tatra qui est arrivé le premier.
L’Italien Fabrizio Meoni s’est assuré une nouvelle fois du titre du meilleur motocycliste.
En auto, le premier vainqueur féminin de l’histoire du rallye était une surprise pour tout le monde. L’Allemande Jutta Kleinschmidt a su laisser derrière elle tous les hommes du Paris-Dakar 2001 et espère revenir l’année prochaine.