Рекомендована Отделом по культуре
Посольства Франции в России

Fran Cité, №30, juillet-août 2007

Le Jardin du Luxembourg

Le Jardin du Luxembourg

Le Jardin du Luxembourg

C’est par la volonté de Marie de Médicis qu’est né près du quartier latin, le Palais du Luxembourg avec son jardin qui s’articule autour du Grand Bassin, d’où partent en étoile des allées ombragées animées de statues dont une réplique diminuée de la célèbre Liberté éclairant le monde. Dans ce jardin de 25 hectares, décoré de parterres fleuris et de parcelles boisées, chacun y trouve son bonheur : les enfants poussent les petits voiliers dans le bassin, les adultes jouent aux boules ou aux échecs et les amoureux s’embrassent près de la fontaine de Médicis.

La place de la Bastille

Place de la Bastille

Place de la Bastille

Plus de prison sur la place de la Bastille, mais une colonne de 47 mètres de haut surmontée du Génie de la Liberté. Un «opéra populaire» sur le haut lieu de la Révolution Française, l’Opéra de la Bastille y a été inauguré le 14 juillet 1989. Le projet, qui incorpore un grand nombre d’équipements modernes, est constitué dans sa partie principale d’un monumental demi-cylindre en verre qui renferme une grande salle de spectacle de 2 700 places. Respectueux du quartier environnant, le bâtiment s’ouvre sur la place par une arche dressée dans l’alignement des maisons contiguës.

Le Centre Pompidou

Centre Georges Pompidou

Centre Georges Pompidou

En 1969, le président de la République, Georges Pompidou, a décidé de donner vie à un important centre culturel dans la zone appelée «plateau Beaubourg». On ouvrait un concours international qui a été remporté par le projet de Renzo Piano et Richard Rogers. Les travaux ont commencé en avril 1972 ; l’inauguration solennelle par Giscard d’Estaing a eu lieu le 31 janvier 1977. L’édifice — une «machine urbaine», ainsi qu’il a été défini — occupe une superficie de 100 000 m2. Chaque conduite externe est peinte avec une couleur différente indiquant sa fonction. Le Musée National d’Art Moderne occupe les trois derniers étages du Centre Pompidou.

Les Halles

Les Halles

Les Halles

Les Halles étaient le plus vieux quartier de Paris, le plus animé, le plus vivant ; Emile Zola l’a défini, avec une expression colorée, comme le «ventre de Paris» ; c’est là en effet que se dressait autrefois le marché des denrées alimentaires de la ville, dix pavillons d’acier, de fer et de fonte, érigées par l’architecte Baltard. Au pied de l’église Saint-Eustache, avec une nouvelle conception de l’espace urbain, surgissait le Forum, plus de 40 000 m2 de verre et d’aluminium, des escaliers roulants et de marbre, qui relient cinq niveaux souterrains autour d’une place en plein air. Le Forum offre vraiment tout : des boutiques d’habillement, d’objets d’art et de gastronomie, des lieux de loisirs, des restaurants et des cinémas, des banques et des centres d’information. De plus, quatre lignes de métro et deux du RER.

L’Opéra Garnier

L'Opéra Garnier

L’Opéra Garnier

Un des plus vastes théâtres lyriques du monde, et peut-être aussi l’édifice le plus intéressant du temps de Napoléon III, a été construit sur un projet de Garnier entre 1862 et 1875. Sa façade présente cette profusion d’éléments décoratifs qui est caractéristique de cette époque. Un large escalier mène au premier des deux plans que présente la façade : au rez-de-chaussée, grandes arcades et piliers massifs devant lesquels se trouvent de nombreux groupes de marbre dont ce que l’on considère comme le chef-d’œuvre de Jean-Baptiste Carpeaux, la «Danse». Le premier étage, par contre, est constitué de hautes colonnes jumelées qui encadrent de grandes fenêtres : au-dessus, un attique surmonté d’une coupole un peu aplatie. L’intérieur n’est pas moins fastueux : le «grand escalier» de précieux marbre blanc, la voûte décorée de fresques et la salle avec le plafond peint par Chagall.

Les Champs-Elysées

Aux Champs-Elysées

Aux Champs-Elysées

A l’origine, cette vaste zone qui s’étend à l’Ouest de la place de la Concorde était marécageuse : une fois assainie, c’était Le Nôtre qui, en 1667, a créé une large avenue appelée le Grand-Cours (devenu Champs-Elysées en 1709), qui, depuis les Tuileries remontait à la place de l’Etoile (aujourd’hui place Charles de Gaulle). De la place de la Concorde jusqu’au Rond-Point, l’avenue est bordée d’un parc-promenade. A l’époque du Second Empire, les Champs-Elysées sont devenus le salon de Paris, un lieu de rencontre et une zone d’habitation pour les plus grands noms de la ville. Si aujourd’hui ils ont perdu leur ancien caractère aristocratique, ils n’ont pourtant rien perdu de leur beauté ni de leur élégance : magasins de luxe, cinémas, grands restaurants, sièges d’importantes compagnies se suivent le long des larges trottoirs toujours envahis par les Parisiens et les touristes.

La Tour Eiffel

La Tour Eiffel

La Tour Eiffel

Dans les premiers temps, cette étrange réalisation architecturale, érigée à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889, était bien loin de faire l’unanimité ; 300 personnalités, parmi lesquelles Maupassant et Verlaine — qui faisaient toujours un détour dans Paris pour ne pas la voir ! — ont signé un manifeste afin de protester contre la Tour qualifiée d'»inutile» et de «monstrueuse». Mais très vite l’admiration universelle suscitée par la performance technique s’est doublée d’une véritable révélation poétique : les Parisiens et les autres ont compris que la Tour Eiffel était désormais une composante essentielle du ciel de la capitale. Les peintres la prenaient pour modèle, les cinéastes la filmaient, et Jean Cocteau s’écriait : «La Tour Eiffel est un monde comme Notre-Dame. C’est Notre-Dame de la rive gauche. C’est la reine de Paris.»

L’Hôtel des Invalides

Les Invalides

Les Invalides

Mis à part Versailles, il n’est pas de monument qui évoque mieux le siècle de Louis XIV que l’hôtel royal des Invalides, dont la grandeur austère convenait parfaitement à la fonction : le logement des vieux soldats blessés sur tous les champs de bataille. Le musée de l’Armée attire bien sûr ceux qui se passionnent pour les instruments à piquer, à fendre, à percer, à découper et à déchiqueter la chair humaine mis au point grâce à l’ingéniosité de toutes les races et de toutes les époques ; il ravit également les natures plus pacifiques par la splendeur de ses étendards et de ses cuirasses, et touche les nostalgiques par les affaires personnelles de Napoléon. Ces vêtements, ces chapeaux, cette tente de campagne restituent beaucoup mieux le souvenir de l’Empereur que le froid sarcophage de porphyre rouge situé dans la crypte de l’église du Dôme.

Le Musée d’Orsay

Musée d'Orsay

Musée d’Orsay

Exemple type d’une reconversion réussie, le musée d’Orsay a été aménagé dans l’ancienne gare d’Orsay, construite par Victor Laloux et inaugurée en 1900 au moment de l’exposition universelle. Après avoir accueilli les premiers trains à traction électrique, victime du progrès, la gare a mis fin à ses activités en 1939. Inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, la gare est devenue musée. Ouvert en décembre 1986, ce musée pluridisciplinaire est consacré à l’ensemble de la production artistique de 1848 à 1914. Peintures, pastels, sculptures, mobilier et objets d’art, photographie et objets documentaires traduisent la richesse et la diversité de cette période.

Le Louvre

Le Louvre

Le Louvre

A partir de la forteresse médiévale de Philippe Auguste, dont on peut aujourd’hui découvrir une partie de l’enceinte, nombreux ont été les souverains qui ont apporté leur pierre à l’édifice commun : de Charles V à Napoléon III en passant par François Ier, Henri III, Louis XIV et Napoléon Ier, tous ont contribué, dans le style de leur époque, à cette œuvre plusieurs fois séculaire qui possède toutefois une surprenante harmonie. La collection de François Ier, qui comportait déjà les plus beaux tableaux de Léonard de Vinci et de Raphaël, s’est agrandie pour devenir sous la révolution «Muséum central des Arts». Depuis, le Louvre n’a cessé de s’enrichir par les achats de l’Etat, des donations et des legs ; cette surabondance d’œuvres d’art, dont une partie seulement pouvait être présentée au public, était à l’origine du projet d’aménagement du «Grand Louvre». Le trait d’union entre les nouvelles salles et l’extérieur est maintenant assuré par une pyramide en verre, aux structures très légères.

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