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Zaz
Si vous croyez que la chanson française commence à s’essouffler, vous ne devez pas connaître Zaz. Trois lettres, deux fois la dernière de l’alphabet autour de la première, nom d’artiste en boucle, lisible en miroir. Zaz, alias Isabelle Geffroy, jeune femme pétillante au talent voyageur, rassemble ses tours du monde en chanson, ses expériences au sein d’un orchestre basque, ses itinérances, dans le creux de sa voix. Car son timbre cassé, charnel, mutin, reconnaissable entre mille mais pas très éloigné de celui d’une Piaf, reste sa signature, qui contient en elle toute la bonne humeur de cette fée gouailleuse.
Bourvil
C’est à Bourville, son village d’enfance, qu’André Zacharie Raimbourg-Ménart doit son nom de scène. A 19 ans, il est plombier à Rouen, où il assiste à un concert de Fernandel. C’est le déclic. André fait ses débuts de chanteur à la caserne. Pendant la guerre, il rencontre Etienne Lorin, son meilleur ami et futur parolier. Ils créent le personnage d’Andrel, qui laisse place à celui de Bourvil. Sa chanson « Les Crayons » lance sa carrière, tant musicale que cinématographique. Ses films sont incontournables, tout comme ses chansons. Intelligent, simple et tendre, Bourvil marque à jamais la chanson et le cinéma français par sa finesse et son humour.
Slava Polunin
Fondateur du théâtre « Litsedei », Slava Polunin est considéré comme l’un des plus grands clowns du monde. Issu d’une école de théâtre, c’est avant tout dans l’univers de Charlie Chaplin et celui du mime Marceau qu’il trouve son inspiration. Avec sa troupe itinérante, il va à la rencontre du public de toute l’URSS et de l’ensemble de l’Europe. Plus tard, Slava lance l’Académie des Fous, un centre dédié à la « résurrection de la culture carnavalesque en Russie ». Son spectacle « Snowshow » est emblématique ; il dispense une poésie drôle, tendre et mélancolique qui s’exporte pendant plus de dix ans sur les scènes du monde entier.
Mayotte
Située entre Madagascar et l’Afrique, Mayotte devient colonie française le 25 avril 1841. En 1912, elle est rattachée à Madagascar. En 1886, la Grande Comore deviennent protectorat sous la direction du gouverneur de Mayotte tandis que Mayotte, quant à elle, garde un statut de colonie. En 1946, les Comores sont séparées de Madagascar et deviennent un territoire d’outre-mer. Au referendum de 1974 portant sur l’indépendance des Comores, Mayotte choisit de rester dans la République française et obtient le statut provisoire de collectivité territoriale. La loi du 11 juillet 2001 dote Mayotte du statut de Collectivité départementale. Elle devient département d’Outre-mer en mars 2011.
Amboise
L’histoire du château d’Amboise s’apparente à la trahison de Louis d’Amboise, qui essaya d’enlever le roi Charles VII. Son petit-fils, qui naquit à Amboise, décide de reconstruire la forteresse. Lorsqu’il meurt, Louis XII puis François Ier poursuivent les travaux. Ce dernier y invite à résider le plus grand des génies de l’époque, Léonard de Vinci. Après la Révolution, le château fut offert par Napoléon à l’ex-consul Pierre-Roger Ducos qui en fit détruire les deux tiers. Malgré cette catastrophe, le château reste l’un des plus importants à visiter, d’autant qu’il a été restauré avec beaucoup de soin au début du XXe siècle.
L’Hôtel de Ville
Etienne Marcel fait l’acquisition de la « maison aux piliers » au nom de la municipalité en 1357. C’est là que, depuis lors, se dresse le centre des institutions municipales de Paris. L’édifice est remplacé au XVIe siècle par un véritable palais dessiné par l’architecte italien Boccador. L’incendie de 1871 réduit le palais en cendres. Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882. La façade, de style renaissance, s’inspire largement de celle du bâtiment disparu. La place de Grève, rebaptisée place de l’Hôtel-de-Ville le 19 mars 1803, est devenue un espace réservé aux piétons depuis 1982.
Le curling
Le curling a beaucoup évolué depuis le XVIe siècle, alors que des Ecossais se réunissaient sur les rivières gelées pour démontrer leur habileté à lancer des pierres. De nos jours, les hommes aussi bien que les femmes et les enfants, se réunissent amicalement pour jouer au curling. Le curling a continué à rapprocher les gens parce que le jeu moderne offre le même plaisir, la même activité et la même chaude camaraderie qui ont fasciné les premiers adeptes de ce sport. De plus, le curling est simple, flexible et abordable, de sorte qu’il s’intègre bien au style de vie contemporain.
La machine à vapeur
La machine à vapeur est une invention dont les évolutions les plus significatives datent du XVIIIe siècle. C’est un moteur thermique à combustion externe. Il transforme l’énergie thermique que possède la vapeur d’eau fournie par une ou des chaudières en énergie mécanique. Comme première source d’énergie mécanique constructible et maîtrisable par l’Homme (contrairement à l’énergie de l’eau, des marées ou du vent, qui nécessitent des sites spéciaux et que l’on ne peut actionner facilement à la demande), elle a eu une importance majeure lors de la Révolution industrielle.
Marc Lavoine
Bercé par la musique dès sa plus tendre enfance, Marc Lavoine se destine à une carrière artistique mais hésite néanmoins entre le cinéma et la chanson. Une rencontre l’aide à choisir : Fabrice Aboulker devient son producteur et ami. L’engouement pour la chanson est tel que Marc tente l’expérience dans le registre du dandy romantique. Ses titres « Pour une biguine avec toi » et « Elle a les yeux revolver » confirment ses débuts prometteurs. Adulé et plébiscité du public, de nombreux albums s’ensuivent. Loin de délaisser le milieu cinématographique, Marc Lavoine a su séduire son public et s’est révélé en tant qu’acteur sur grand écran.
Claire Keim
Claire Keim joue autant sur le tableau de la comédie que celui de la chanson. Depuis le début des années 90, on l’aperçoit dans des tas de productions télé. Après quelques participations dans des séries telles que « Alice Nevers, le juge est une femme » où elle rencontre son compagnon d’un moment Frédéric Diefenthal, Claire trouve un premier grand rôle au cinéma dans « Féroce » aux côtés de Samy Naceri. Quelques téléfilms de plus, et Claire s’accorde une pause en chantant avec Marc Lavoine « Je ne veux qu’elle ». En 2004, elle joue dans le thriller saga « Zodiaque » et 2 ans plus tard, s’illustre dans la suite en 5 épisodes. En janvier 2011, Claire Keim sort enfin son premier album, « Où il pleuvra ».