Рекомендована Отделом по культуре
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2019

Vyssotski

Vyssotski

Vyssotski

A la fois chanteur, poète et acteur, Vladimir Vyssotski reste aujourd’hui encore, le plus célèbre et le plus écouté de toutes les générations russes. De son vivant par contre, ses textes n’ont pas été autorisés. Sans jamais se poser en dissident au régime communiste, Vyssotski n’a pas été accepté par le gouvernement, du moins comme poète et chanteur, mais apprécié en tant qu’acteur. Malgré les interdictions officielles, de nombreuses copies illégales de ses chansons circulaient dans tout le pays, et des concerts clandestins étaient régulièrement organisés.

Tsvetaeva

Tsvetaeva

Tsvetaeva

Beaucoup n’auraient pas survécu à la vie qu’a connue la poétesse Marina Tsvetaeva. Des années d’enfance passées à accompagner une mourante, sa mère, qui emporte avec elle son rêve d’être musicienne ; la révolution de 1917 qui sépare Marina de Serge Efron, son mari, combattant aux côtés de l’Armée blanche ; leur fille cadette qui décède à trois ans ; des années de pauvreté sinon de misère dans la France des années 1920 et 30 ; une autre guerre mondiale qui vainc ses dernières résistances. Un caractère instable, amer, d’écorchée vive qui jette des vers sur le papier pour survivre à chaque désastre familial, sentimental ou matériel.

Boulgakov

Boulgakov

Boulgakov

Un écrivain ne se définit pas du tout par un certificat, mais par ce qu’il écrit. Cette phrase appartient au célèbre écrivain russe Mikhaïl Boulgakov. Ses œuvres étaient inspirées par la réalité soviétique mais évidement ses idées dépassaient les bornes de cette même réalité en devenant universelles. Boulgakov dont les livres et les pièces n’étaient guère publiés dans son propre pays n’a été vraiment apprécié qu’après sa mort. Aujourd’hui son nom est sur les rangs des noms des plus grands maîtres de la plume.

Gorki

Gorki

Gorki

Alekseï Pechkov plus connu sous le pseudonyme de Maxime Gorki, est un écrivain russe soviétique considéré comme un des fondateurs du réalisme socialiste en littérature et un homme engagé politiquement et intellectuellement aux côtés des révolutionnaires bolcheviques. Enfant pauvre et autodidacte, formé par les difficultés et les errances de sa jeunesse, passé par le journalisme, il devient un écrivain célèbre dès ses débuts littéraires. Il est l’auteur de nouvelles pittoresques mettant en scène les misérables de Russie profonde, de pièces de théâtre dénonciatrices et de romans socialement engagés.

Maïakovski

Maïakovski

Maïakovski

Identifiant la cause de l’art nouveau à celle de la révolution, Vladimir Maïakovski participe activement aux débats au cours desquels se définissent l’esthétique et la politique littéraire du nouveau régime. Cependant, il entre en conflit avec les théoriciens les plus radicaux de l’« art de gauche », qui répudient totalement, au nom d’un utilitarisme rationaliste, toute littérature d’imagination ou de sentiment et qui en arrivent à assigner à l’art le rôle d’une esthétique industrielle.

Essénine

Essénine

Essénine

Ce paysan poète, « rossignol obscène », semble se rapprocher d’un Rimbaud soviétique. Ange blond licencieux et féerique, il a laissé des sillons de feu derrière lui. Apre et doux, il est à la fois le frère du vent violent et celui du murmure des feuilles. Il est le petit matin où s’écoule le trop plein des brumes des champs et la fin des nuits dans les bars sordides. Un village oublié gît sous ses paupières, et le bleu infini des steppes laisse toujours poindre l’obscurité qui l’engloutira. Il était né pour être en exil, il se savait étranger et voué à une mort prochaine.

Tchékhov

Tchékhov

Tchékhov

Anton Tchekhov entreprend des études de médecine à Moscou tout en subvenant aux besoins de sa famille. A partir de 1880, il écrit des nouvelles dans un journal humoristique et son premier recueil est publié en 1886. Suivent deux pièces de théâtre, « Ivanov » et « Oncle Vania ». L’hémoptysie, dont il est atteint depuis dix ans, le touche à nouveau. Il interrompt ses voyages et s’installe à Ialta. C’est à cette époque qu’il écrit trois de ses pièces les plus célèbres « La Mouette », « Les Trois Sœurs » et « La Cerisaie ». Il s’éteint lors d’un séjour en Allemagne en 1904. Ami d’Ivan Bounine, Maxime Gorki, Léon Tolstoï, Fédor Chaliapine, il est sans conteste un maître de la nouvelle et a aussi révolutionné le théâtre russe.

Tolstoï

Tolstoï

Tolstoï

Léon Tolstoï passe son enfance en pleine campagne russe. A l’âge de 15 ans, il lit Voltaire et Rousseau dont les idées le marquent définitivement, mais il arrête ses études pour s’engager dans l’armée. Des combats qu’il a vécus, il tire des récits où il analyse la guerre à travers le prisme de la morale. Ses premiers écrits publiés relèvent de l’autoanalyse et dévoilent l’obsession de Tolstoï pour le bien et la responsabilité de chacun. Tourmenté, il préfère mener une vie de paysan austère que de jouir des mondanités que son succès lui offre.

Lermontov

Lermontov

Lermontov

Influencé par Byron, il compose des poèmes romantiques avant d’être exilé au Caucase pour avoir écrit des vers vengeurs sur la mort de Pouchkine, qu’il rêve d’égaler. Sa poésie, inspirée par la nature qu’il découvre, prend un tour plus personnel (« Borodino », 1837 ; « Le Chant du tsar Ivan Vassilievitch », 1838 ; « Le Démon », 1841). De retour à Moscou, il connaît à nouveau l’exil, alors que paraît son roman, « Un héros de notre temps », 1841. Il est tué dans un duel.

Dostoïevski

Dostoïevski

Dostoïevski

Sa vie était un roman. Marquée par l’inquiétude et l’isolement, déchirée par le masochisme et la culpabilité, elle était aussi la scène d’un conflit entre le bien et le mal qui a créé un vertige profond dans son œuvre. Peu d’écrivains ont comme lui allié des préoccupations si immédiates à une vision métaphysique de la réalité, à tel point qu’on peut le considérer comme l’un des pôles de la conscience morale et universelle de l’homme contemporain.

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