La norme linguistique qui est ardemment protégée par les académiciens, n’est pas le seul et unique registre de la langue française. Le français familier, l’argot, le verlan, le franglais — tous ces parlers de déviation vivent à côté de la norme et même avec, si la pratique quotidienne en accepte des éléments. De tous temps, la société a fait paraître des unités lexicales dont le sens clair et partagé dans son milieu social était obscur pour les autres. Si auparavant c’était la pègre qui produisait en masse des mots nouveaux, aujourd’hui on constate l’influence du langage des jeunes sur le français général.