à Paris
Le Passage des Panoramas
Le passage des Panoramas, situé dans le 2e, est le plus vieux passage de Paris. Accessible par le boulevard Montmartre, ce petit « village en plein Paris » offre aux promeneurs un mélange de restaurants et de boutiques aux multiples trésors. Outre les boutiques d’époque comme le magasin Stern ou l’Arbre à Cannelle, les philatélistes ont élu domicile ici ainsi que de jeunes amoureux de l’ambiance de ce passage qui a ouvert ses locaux à de jeunes restaurateurs où il faut passer absolument pour déguster de savoureux plats gastronomiques à l’abri de la cohue des grands boulevards voisins.
Le Carnaval de Paris
Les savants qui théorisent le carnaval ne comprennent pas et n’aiment pas la joie populaire. Les ennemis de la vie ont récrit l’Histoire de Paris en tentant d’effacer le Carnaval de la mémoire des Parisiens. En 1993, le Carnaval de Paris était oublié et relevait de l’archéologie. Il a alors fallu 5 années d’efforts pour parvenir à faire à nouveau promener à Paris le Bœuf Gras. Cela a pu se faire grâce à l’implication décisive du Conseiller de Paris Alain Riou. Sans quoi, le cortège prêt à sortir était bloqué, car interdit. En 2012, les Parisiens ont défilé pour la quinzième année consécutive.
Le musée de Cluny
Le musée de Cluny, fondé en 1843, grâce aux collections d’un amateur qui se passionnait pour le Moyen Age, se trouve à Paris dans le Quartier latin. Enrichies au cours des années, les collections offrent aujourd’hui un panorama unique sur l’art et l’histoire des hommes de la Gaule romaine au début du XVIe siècle. Elles permettent de parcourir en un lieu unique près de quinze siècles d’art et d’histoire.
Les musiciens du métro
Rock en seine, Solidays, hommage à Brassens, à Gainsbourg, les concerts évènements à Auber, l’opération Paroles’n’Rock et bien sûr les Musiciens du métro, l’engagement de la RATP pour soutenir la musique n’est plus à démontrer. En 1989, la RATP, de concert avec une association de musiciens de rue et du métro, autorise une centaine d’artistes à se produire dans le métro. Devant l’afflux de musiciens, la RATP crée en 1997 une structure plus conséquente, l’Espace Métro Accords. Ainsi, l’EMA sélectionne des artistes semi-professionnels pour la plupart, voire professionnels, qui recherchent avant tout un espace de représentation pour roder leur répertoire.
Le boulevard fluvial de Paris
La Seine est la voie royale pour visiter Paris. En descendant le cours du fleuve sur un bateau-mouche ou sur toute autre embarcation, non seulement on observe le monde des quais et des ponts, dont certains sont de véritables œuvres d’art, mais encore on jouit d’un angle de vue original sur la ville. Enfin, les rives de la Seine regroupent une bonne part des monuments les plus célèbres de la capitale, de Notre-Dame à l’obélisque de Louxor, du Palais de Justice à l’Institut de France, du Louvre à la Tour Eiffel.
Les marchés aux Puces
Le marché aux Puces est né il y a un siècle, en même temps que la modernité et la production en série. Zone d’ombre de la ville lumière, héritage de la cour des miracles et enclave libertaire, il s’est solidement ancré aux marges de Paris malgré les efforts des urbanistes, des hygiénistes et des tenants de l’ordre moral. Le marché aux Puces tient ses origines des chiffonniers d’antan. Peuple de l’ombre, ils rassemblaient la nuit tout ce qui pouvait se récupérer et se revendre : métaux, chiffons, cartons, etc. Chassés de Paris à la fin du XIXe siècle, les chiffonniers se sont rassemblés aux portes de Paris.
L’Hôtel de Ville
Etienne Marcel fait l’acquisition de la « maison aux piliers » au nom de la municipalité en 1357. C’est là que, depuis lors, se dresse le centre des institutions municipales de Paris. L’édifice est remplacé au XVIe siècle par un véritable palais dessiné par l’architecte italien Boccador. L’incendie de 1871 réduit le palais en cendres. Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882. La façade, de style renaissance, s’inspire largement de celle du bâtiment disparu. La place de Grève, rebaptisée place de l’Hôtel-de-Ville le 19 mars 1803, est devenue un espace réservé aux piétons depuis 1982.
Folies Bergère
Folies Bergère … treize lettres qui évoquent depuis plus de deux siècles et dans tout les pays, l’un des plus prestigieux music-halls du monde. Car c’est aux Folies Bergère qu’au XIXe siècle, est née la première revue de music-hall. Vouée au divertissement cette salle de spectacle va devenir le modèle du genre. Née à la veille de la guerre de 1870, cette scène que rien ne prédisposait pourtant à devenir le symbole de la vie parisienne et du plaisir à la française, a présenté, de la belle époque à nos jours, toutes les étoiles d’un art difficile et populaire, toutes les musiques, toutes les modes d’un siècle riche en bouleversements et mutations de toutes sortes…
Le parc Monceau
En 1787, le duc de Chartres fit édifier près du village de Monceau l’un des premiers jardins irréguliers de style anglo-chinois. Le paysagiste Carmontelle conçut le jardin comme un cabinet de curiosités en plein air, qui devait bénéficier à la fois des attraits de la nature et de la civilisation. La nature était représentée par des rivières, des petits bois, des rochers, des grottes. La civilisation s’incarnait dans une pagode, une tente tartare, qui ont disparu. On voit encore la pyramide égyptienne et la colonnade de la Naumachie, le fameux bassin entouré de colonnes en ruines, du nom des combats navals de l’Antiquité.
Le musée Carnavalet
Au cœur du Marais, le musée Carnavalet abrite l’histoire de la capitale, depuis ses origines jusqu’à nos jours. Il est composé de deux hôtels particuliers, édifiés aux XVIe et XVIIe siècles, et aujourd’hui reliés l’un à l’autre par une galerie. L’hôtel Carnavalet, qui a donné son nom au musée, abrite les collections depuis la Préhistoire jusqu’au règne de Louis XVI ; l’hôtel Le Peletier Saint-Fargeau présente quant à lui, des pièces datant de la Révolution jusqu’à nos jours. Le visiteur découvre ainsi au fil des salles du musée, toute la richesse du patrimoine parisien.