à Paris
L’Arc de Triomphe de l’Etoile
En 1806, Napoléon Ier décida la construction d’un arc à la gloire de la Grande Armée sur la place de l’Etoile. Les travaux, interrompus durant la Restauration, furent achevés en 1836, sous le règne de Louis-Philippe. On décora les piédestaux du monument de quatre hauts-reliefs allégoriques, dont la «Marseillaise» est demeurée célèbre. Véritable symbole national, l’Arc de Triomphe fut le siège d’évènements majeurs, comme le retour des cendres de l’Empereur en 1840 ou l’inhumation du soldat inconnu en 1921. Situé au milieu de l’axe reliant le Louvre à la Grande Arche de la Défense, il constitue aujourd’hui le trait d’union entre le Paris ancien et le Paris contemporain.
La Tour Montparnasse
La Tour Maine-Montparnasse, plus communément1 appelée Tour Montparnasse, est un immeuble de grande hauteur construit dans le sud-ouest de Paris, par les architectes Jean Saubot, Eugène Beaudouin, Urbain Cassan et Louis Hoym de Marien.
A sa construction, ce gratte-ciel qui mesure 209 mètres était le plus haut immeuble de bureaux d’Europe, et l’est resté pendant près de vingt ans, jusqu’à la construction de la Messeturm (257 mètres) à Francfort en 1990. Читать далее
Le panthéon
Jacques-Germain Soufflot, lorsqu’il érigea cet édifice qui est un véritable manifeste du style néo-classique, répondit au vœu de Louis XV de glorifier dignement la monarchie en la personne de Sainte Geneviève, patronne de Paris, à laquelle fut dédié le monument. Laïcisé en 1791, il devint Panthéon national. Durant le XIXe siècle, il reçut, au gré des régimes politiques, une affectation tantôt religieuse, tantôt patriotique. La Troisième République en fit un édifice consacré à la mémoire des hommes illustres à l’occasion des funérailles nationales de Victor Hugo qui y fut inhumé en 1885.
Chambre de commerce et d’industrie de Paris
Héritière des anciennes Chambres de commerce de l’Ancien Régime, elle a été créée en 1803 par Napoléon Bonaparte, alors Premier Consul. C’est la plus importante chambre de commerce et d’industrie de France et l’une des plus grandes en Europe. Elle est composée de quatre délégations, une par département. C’est elle qui a initié en 1819 la création du tout premier établissement d’enseignement supérieur de gestion en France. Aujourd’hui, ses écoles dont HEC se trouvant à Jouy-en Josas, sont des plus réputées.
Le Palais de Chaillot
L’Exposition Internationale de 1937 a servi de prétexte à la construction de ce palais sur le lieu d’un autre édifice précédent, celui du Trocadéro. Une terrasse centrale avec des statues en bronze doré unit les deux énormes pavillons qui abritent le Musée de la Marine (où se trouve la maquette du navire qui ramena les cendres de Napoléon de Sainte-Hélène) et le Musée de l’Homme, riche, celui-ci, de collections anthropologiques et de documents rares sur les races humaines.
Le Jardin du Luxembourg
C’est par la volonté de Marie de Médicis qu’est né près du quartier latin, le Palais du Luxembourg avec son jardin qui s’articule autour du Grand Bassin, d’où partent en étoile des allées ombragées animées de statues dont une réplique diminuée de la célèbre Liberté éclairant le monde. Dans ce jardin de 25 hectares, décoré de parterres fleuris et de parcelles boisées, chacun y trouve son bonheur : les enfants poussent les petits voiliers dans le bassin, les adultes jouent aux boules ou aux échecs et les amoureux s’embrassent près de la fontaine de Médicis.
La place de la Bastille
Plus de prison sur la place de la Bastille, mais une colonne de 47 mètres de haut surmontée du Génie de la Liberté. Un «opéra populaire» sur le haut lieu de la Révolution Française, l’Opéra de la Bastille y a été inauguré le 14 juillet 1989. Le projet, qui incorpore un grand nombre d’équipements modernes, est constitué dans sa partie principale d’un monumental demi-cylindre en verre qui renferme une grande salle de spectacle de 2 700 places. Respectueux du quartier environnant, le bâtiment s’ouvre sur la place par une arche dressée dans l’alignement des maisons contiguës.
Le Centre Pompidou
En 1969, le président de la République, Georges Pompidou, a décidé de donner vie à un important centre culturel dans la zone appelée «plateau Beaubourg». On ouvrait un concours international qui a été remporté par le projet de Renzo Piano et Richard Rogers. Les travaux ont commencé en avril 1972 ; l’inauguration solennelle par Giscard d’Estaing a eu lieu le 31 janvier 1977. L’édifice — une «machine urbaine», ainsi qu’il a été défini — occupe une superficie de 100 000 m2. Chaque conduite externe est peinte avec une couleur différente indiquant sa fonction. Le Musée National d’Art Moderne occupe les trois derniers étages du Centre Pompidou.
Les Halles
Les Halles étaient le plus vieux quartier de Paris, le plus animé, le plus vivant ; Emile Zola l’a défini, avec une expression colorée, comme le «ventre de Paris» ; c’est là en effet que se dressait autrefois le marché des denrées alimentaires de la ville, dix pavillons d’acier, de fer et de fonte, érigées par l’architecte Baltard. Au pied de l’église Saint-Eustache, avec une nouvelle conception de l’espace urbain, surgissait le Forum, plus de 40 000 m2 de verre et d’aluminium, des escaliers roulants et de marbre, qui relient cinq niveaux souterrains autour d’une place en plein air. Le Forum offre vraiment tout : des boutiques d’habillement, d’objets d’art et de gastronomie, des lieux de loisirs, des restaurants et des cinémas, des banques et des centres d’information. De plus, quatre lignes de métro et deux du RER.
L’Opéra Garnier
Un des plus vastes théâtres lyriques du monde, et peut-être aussi l’édifice le plus intéressant du temps de Napoléon III, a été construit sur un projet de Garnier entre 1862 et 1875. Sa façade présente cette profusion d’éléments décoratifs qui est caractéristique de cette époque. Un large escalier mène au premier des deux plans que présente la façade : au rez-de-chaussée, grandes arcades et piliers massifs devant lesquels se trouvent de nombreux groupes de marbre dont ce que l’on considère comme le chef-d’œuvre de Jean-Baptiste Carpeaux, la «Danse». Le premier étage, par contre, est constitué de hautes colonnes jumelées qui encadrent de grandes fenêtres : au-dessus, un attique surmonté d’une coupole un peu aplatie. L’intérieur n’est pas moins fastueux : le «grand escalier» de précieux marbre blanc, la voûte décorée de fresques et la salle avec le plafond peint par Chagall.