Russie
Nikita Mikhalkov
Issu d’une famille artistique, Nikita Mikhalkov est un acteur et réalisateur russe. Il débute en travaillant dans le milieu du théâtre, avant de faire ses premières pas sur grand écran. Il sort diplômé de la VGIK et s’attaque à la réalisation. En 1974, il réalise son premier film, un western se déroulant dans la Russie des années 20. Ensuite, il adapte Tchekov, Volodine, tourne chez les grands réalisateurs soviétiques, réalise lui-même, travaille avec des stars étrangers comme Marcello Mastoianni. Son œuvre cinématographique est couronnée par le Lion d’or au Festival de Venise, le Grand Prix du Festival de Cannes ainsi que l’Oscar du meilleur film étranger.
Le Kamtchatka
Au Kamtchatka, tous nos sens sont en éveil, mais celui qui est sans nul doute le plus sollicité est la vue. Il y a tant à voir, tant à découvrir… Les volcans retiennent toute notre attention, nous font lever les yeux vers leurs sommets, nous invitent à les rejoindre et jouir des merveilleux paysages qu’ils ont à nous offrir. De là-haut, notre regard porte à l’infi nie et la nature sauvage du Kamtchatka se révèle à nous. Une fois à terre, le spectacle est loin d’être terminé ! Nous n’avons de cesse de vouloir explorer la magnificence du Kamtchatka.
Le Petit Cheval Bossu
«Je pense qu’il me faudra maintenant abandonner ce genre de littérature» aurait dit Alexandre Pouchkine après avoir lu ce conte en vers écrit par un jeune homme de 19 ans qui avait quitté sa Sibérie natale pour venir à Saint-Pétersbourg étudier à l’université. Ce jeune étudiant fut Piotr Erchov ; et son œuvre «Le Petit Cheval Bossu».
Kostroma
Cette petite ville provinciale de l’Anneau d’Or, à 350 km de Moscou, est connue pour son centre-ville du XVIIIe-XIXe siècles avec ses nombreux stands du Gostinny Dvor, sa Tour du Feu, et le Dvorianskoïe Sobranïe (l’assemblée pour l’aristocratie). Cependant, le vrai trésor de Kostroma est le monastère Ipatiev. Ce bâtiment magnifique est situé à l’extérieur de la ville et a logé autrefois le premier Tsar de la dynastie des Romanov, Mikhaïl Feudorovitch.
Le Samovar
Le thé, en Russie, est indissociable du samovar. Inventé au début du XVIIIe siècle dans l’Oural, cet objet, destiné à préparer le thé, ne s’est vraiment répandu qu’en même temps que la démocratisation du thé. Source de chaleur autour de laquelle se réunit la famille, le samovar est une sorte de grande bouilloire qui permet de maintenir plusieurs litres d’eau à la bonne température pour préparer le thé.
Mikhaïl Lermontov
Influencé par Byron, il compose des poèmes romantiques avant d’être exilé au Caucase pour avoir écrit des vers vengeurs sur la mort de Pouchkine, qu’il rêve d’égaler. Sa poésie, inspirée par la nature qu’il découvre, prend un tour plus personnel (« Borodino », 1837 ; « Le Chant du tsar Ivan Vassilievitch », 1838 ; « Le Démon », 1841). De retour à Moscou, il connaît à nouveau l’exil, alors que paraît son roman, « Un héros de notre temps », 1841. Il est tué dans un duel.
Rimski-Korsakov
Nikolaï Rimski-Korsakov incarne l’apogée de la musique symphonique du XIXe siècle issue de la tradition romantique. Avec Tchaïkovsky il est celui qui a su donner ses lettres de noblesse à la musique classique russe. Il est particulièrement connu et apprécié pour son utilisation de thèmes extraits du folklore populaire ou des contes, ainsi que pour ses remarquables talents en orchestration, qui lui valent souvent le titre de « magicien de l’orchestre ».
Souzdal
Berceau de l’Etat russe et ville classée à l’Unesco, Souzdal abrite pas moins de 200 monuments. Nichée le long de la rivière Kamenka, au nord de la ville de Vladimir, la cité demande de la patience pour en faire le tour et s’imprégner de sa beauté. Protégée par le Kremlin, la cathédrale de la Nativité-de-la-Vierge est sublime. Conservant de nombreux éléments du XIIIe siècle, l’édifice surprend par le contraste de ses murs blancs avec le bleu étoilé de ses cinq coupoles.
Alexis Tolstoï et La Petite Clé d’Or
Né sur les bords de la Volga où il passa son enfance, Alexis Tolstoï est l’auteur des romans historiques, des romans de science-fiction et d’une œuvre abondante dont une grande partie fut destinée aux enfants : « La Petite Clé d’Or ou les Aventures de Bouratino », son adaptation en russe de Pinocchio qui est devenue en Russie et en Europe de l’Est plus célèbre que le texte de Collodi.
Rudolf Noureev
Les circonstances dramatiques de son arrivée en Occident, son fameux « saut de la liberté » l’inscrivit à la une de la presse mondiale, mais c’est par la puissance de sa personnalité qu’il s’y maintint et il ne cessa de mettre à profit cette position pour tracer sa propre voie. En outre, véritable modèle comme partenaire, chorégraphe et directeur, Rudolf Noureev offrit aux autres danseurs des possibilités uniques et les troupes avec lesquelles il travailla gagnèrent en qualité, force et vitalité grâce à sa présence.