communication
Le livre est le premier moyen de la communication de masse
Il y a dans le monde plus de 500 000 titres d’ouvrages publiés chaque année, qui viennent s’ajouter aux 40 millions de titres déjà existants. Rapporté au nombre d’habitants, ce chiffre, qui semble pourtant énorme, représente à peine un livre pour 20 000 habitants! D’une part, le livre est historiquement le premier moyen de la communication de masse. D’autre part, compte tenu d’un grand nombre de disparités1, son influence est très inégale. Il nourrit la vie intellectuelle de millions de personnes, mais le nombre des foyers2 où il ne pénètre jamais est encore plus important. Symbole de la civilisation de l’écrit, la diffusion de masse est aujourd’hui relayée3 par la presse, la radio, la télévision et le WEB. Chaque moyen nouveau semble chasser le plus ancien, pour toucher un nombre encore plus grand de personnes. Mais le livre reste une réalité bien vivante du monde d’aujourd’hui. Et les progrès techniques de ces cinquante dernières années — de la photocomposeuse4 à l’informatique pour imprimer moins cher et plus vite — permettent au livre, en améliorant sa diffusion, de demeurer le socle premier de toute culture. Читать далее
Les cinq fonctions de H. Lasswell
Dans un article fameux paru en 1948, le grand sociologue américain Harold Dwight Lasswell, un des pères fondateurs de la théorie de la communication, définit une action de communication à l’aide des questions suivantes:
Qui/dit quoi/à qui/par quel canal/et avec quel effet?
«L’étude scientifique du processus de communication, dit-il, tend à se centrer sur l’une ou l’autre de ces questions. Le spécialiste du qui (le communicateur) s’attache à l’étude des facteurs qui engendrent1 et dirigent la communication. Le spécialiste du dit quoi pratique l’analyse de contenu. Lorsque le centre d’intérêt est constitué par le à qui (les personnes atteintes par les médias), nous parlons d’analyse de l’audience. Celui qui étudie surtout la radio, la presse, le cinéma et les autres canaux de communication participe à l’analyse des médias. Si le problème traité est celui de l’impact2 sur les récepteurs, il s’agit d’une analyse des effets». Читать далее