Gérard Depardieu
Gérard Depardieu
Gérard Depardieu apparaît comme un colosse du cinéma français. Son impressionnante filmographie accompagne plusieurs générations de spectateurs. C’est auprès de Bertrand Blier qu’il réussit haut la main son premier vrai test : Les Valseuses, ou la vie de trois marginaux dévoile toute la gloutonnerie d’un homme entier. Blier continue d’exploiter son charisme, François Truffaut démontrent ses capacités pour des rôles psychologiques, tandis que Veber et son tandem avec Pierre Richard lui permettent d’entrer sur le terrain du film populaire. Gérard apparaît sur écran sous toutes les capes : celle de Christophe Colomb, du colonel Chabert, de Cyrano, de Porthos ou d’Obélix. Cette alternance de rôles et de genres jalonne la carrière de Gérard Depardieu, synthèse parfaite du comédien populaire et de l’artiste exigeant.
Gérard Depardieu
Gérard Depardieu, c’est un ogre, passionné par la vie, un jouisseur, boulimique de travail1, capable de s’illustrer dans tous les genres cinématographiques : drame, classique, comique, historique. Il appartient à la catégorie des poids lourds, de qui peut tout interpréter. Rien n’est fait à moitié, il s’empare2 littéralement de ses rôles, ses personnages entrent dans sa peau et non le contraire, seule manière d’être à la hauteur de sa démesure3. C’est un colosse en porcelaine, une force brute4 d’une générosité bouleversante. Sa carrière ne ressemble à aucune autre. Il a travaillé avec presque tous les grands réalisateurs. Il est passé de Duras à Weber, de Blier à Bertolucci, il revient régulièrement au théâtre. Il a chanté avec Barbara5, entamé une carrière à la télévision: «Monte-Christo», bientôt «Balzac», «Notre-Dame de Paris», «Les Misérables». Il est passé par ici, il repassera par-là. Il court, Depardieu, quitte à faire des erreurs. Il se rassasie6 avec la vie des autres, lui qui a failli n’être personne. Читать далее