Compiègne
L’architecture française
Le terme «officiel», employé de nos jours par rapport à n’importe quel phénomène de l’art, a plutôt un sens péjoratif : engagé dans la vie politique. Une sorte d’arrière-goût après le totalitarisme. Aujourd’hui, où la culture se présente comme une force indépendante, comme un business qui rapporte du profit, cette perception est plus qu’évidente. Or, cet état de choses1 n’était pas toujours le même. Autrefois, l’art servait les intérêts des classes possédantes2 qui le créaient. Celui qui paie commande la musique. Rappelons-nous tous ces peintres et compositeurs de la cour qui étaient les auteurs du soi-disant «art officiel». Mais comment faire avec l’architecture qui, inévitablement, exige l’investissement des capitaux ? Donc, il faut différencier les notions de «l’art officiel» (constructions d’Etat) et de «la commande sociale» (architecture laïque3), mais on y arrive plus tard. Читать далее