Napoléon III
Fontainebleau
Entre Seine et Loing, la plus vaste forêt de l’Ile-de-France attire par ses belles futaies de chênes et de hêtres et ses landes couvertes de bouleaux. Dès le XIe siècle, les rois de France ont chassé dans la forêt de Bière. Les lisières médiévales se peuplaient alors de nombreux villages. Le château de Fontainebleau, devenu résidence royale, y a créé une ville. Le chemin de fer en a fait un lieu de villégiature accessible puis une zone de résidence, les peintres de Barbizon et la cour de Napoléon III montrant l’exemple. Dès la fin du XIXe siècle, les rochers de Fontainebleau invitent à l’escalade. Aujourd’hui, la forêt est le centre de loisirs de toute une région.
Les Grands Boulevards
Les Grands Boulevards restent encore aujourd’hui très animés avec de nombreux cinémas et théâtres. Vous y trouverez l’Opéra Comique, le théâtre Saint Martin, le théâtre de la Renaissance, le théâtre des Variétés et le théâtre du Gymnase où Jenny Colon, Gérard de Nerval et Coluche étaient des habitués de la scène. Les cinémas ne sont qu’à quelques mètres avec le Max Linder Panorama et le Grand Rex. Il faut absolument voir un film dans sa grande salle de 2800 places, vous serez ébloui1 par le décor aux allures des Mille et une nuits ! Читать далее
L’architecture française
Le terme «officiel», employé de nos jours par rapport à n’importe quel phénomène de l’art, a plutôt un sens péjoratif : engagé dans la vie politique. Une sorte d’arrière-goût après le totalitarisme. Aujourd’hui, où la culture se présente comme une force indépendante, comme un business qui rapporte du profit, cette perception est plus qu’évidente. Or, cet état de choses1 n’était pas toujours le même. Autrefois, l’art servait les intérêts des classes possédantes2 qui le créaient. Celui qui paie commande la musique. Rappelons-nous tous ces peintres et compositeurs de la cour qui étaient les auteurs du soi-disant «art officiel». Mais comment faire avec l’architecture qui, inévitablement, exige l’investissement des capitaux ? Donc, il faut différencier les notions de «l’art officiel» (constructions d’Etat) et de «la commande sociale» (architecture laïque3), mais on y arrive plus tard. Читать далее